Qui Sommes-nous ? Sous l'capot du manchot

L'HISTOIRE comment tout cela a commencé

Sous l’capot du manchot, d’où vient ce nom ? Le choix du nom de l’association est le fruit d’un brainstorming avec les membres fondateurs. Je souhaitais mettre le nom d’un être vivant, le manchot était une évidence pour moi.

Tout a commencé à l’école primaire, le père d’un camarade de classe était venu raconter son périple en Antarctique et sa rencontre avec la faune et la flore de là-bas… dont les manchots ! De fil en aiguille, c’est avec créativité que ma mère a eu l’idée de fabriquer un costume de manchot pour le carnaval de cette année-là. Me voilà donc déguisée en manchot dans les rues du quartier de mon enfance… Puis à la fête de fin d’année, rebelote, le costume avait tellement plu que mon institutrice a souhaité que je le reporte et endosse le rôle d’un « manchot trouble-fête » dans le numéro de gymnastique effectué par mes camarades. En juin, il a fait chaud sur la banquise… Succès garanti !

Ce n’est que longtemps après que la symbolique de cet animal est devenue une évidence dans ma vie.

Dans l’imaginaire collectif, le manchot est un drôle d’oiseau, à l’allure un peu clownesque, pas toujours pris au sérieux. C’est un oiseau qui n’a pas la capacité de voler, il se déplace autrement. Sa démarche particulière ressemble fort à la mienne, je dandine parfois des hanches en marchant, surtout quand je suis fatiguée. Quoi de mieux que cet animal pour symboliser la diversité ?

Le manchot est également une espèce en voie de disparition, un bel emblème pour nous rappeler les enjeux climatiques et l’effondrement de la biodiversité.

Pour finir, c’est un être sociable et charismatique… un peu comme moi, non ?! 😉

Des rêves et des projets toujours plein la tête, il parait que j’en ai sous l’capot ! Alors c’est comme cela qu’est né… Sous l’capot du manchot !

Quelques dates historiques…

31 janvier 2016 – Conférence – débat « Handicapée, vous dites ? Handicapable, je réponds ! » avec Michèle Geoffroy aux rencontres de L’écologie au quotidien à Die (26)

22 septembre 2018 – Publication du livre «Handicapée, vous dites ? Handicapble, je réponds !» écrit par Juliette Lesne et auto-édité chez Librinova

22 octobre 2018 – Création de l’association Sous l’capot du manchot

Et l’aventure associative démarre avec la pièce de théâtre « Lettre à Arthrogrypose » de 2018 à 2020.
Puis c’est au tour de la conférence gesticulée «L’audace d’être soi » de faire son entrée en scène et toujours à l’affiche depuis 2022.
En parallèle, Sous l’capot du manchot participe à des événements ponctuels.

Voir les événements à venir

la démarche valeurs et engagements

En partant de la grande Histoire et de ma petite histoire, j’explore de nombreux sujets universels et invite à porter un nouveau regard.

Diversité

La diversité humaine, à l’instar de la diversité des formes de vie, est un moteur clé dans les démarches artistiques de Sous l’capot du manchot. Comment avoir l’audace d’être soi et de trouver sa juste place lorsque l’on sort un peu du lot ?

Résilience

Accepter nos limites et nos vulnérabilités individuelles et collectives. Apprivoiser nos émotions et sensations désagréables et les composter pour en faire le terreau de demain. Serait-ce la recette de la résilience ?

Vivant

Le vivant est en nous et autour de nous. L’aurait-on oublié dans cette société au rythme effréné ? Voici une invitation à nous reconnecter à notre énergie vitale et créatrice et à celle des nombreux êtres vivants qui cohabitent avec nous.

Juliette Lesne

Née en 1991, en 355 ppm*, je suis arrivée avec une double particularité génétique. Je vis une aventure humaine dans un corps atypique, au cœur d’une époque pleine de transformation.

Après des études en ressources humaines, je décroche ma licence professionnelle et quelques (nombreux) mois plus tard, me voilà embauchée en ressources humaines pour l’Université de Grenoble. Une carrière de fonctionnaire d’Etat démarre…

« Arrête, Vite, Change », voici ce que mon corps me dit en avril 2017. Je fais un AVC. Peu de séquelles, seulement des invisibles, mais suffisamment handicapantes qui m’obligent à stopper cette vie professionnelle et à changer de direction.

Bifurcation oblige, le GPS retrouve son signal et m’invite à sortir des sentiers battus, car finalement, c’est là mon chemin, celui qui me convient.

Hop, hop, hop, je me recentre, la vie est courte et si fragile. Nous avons tous quelque chose de précieux à offrir au monde. Qu’est-ce que j’ai à offrir moi ? Quelle trace je veux laisser après mon passage ? Comme le dit si bien l’artiste Sarah Roubato : quel est le verbe de ma vie ?

Transmettre.

Transmettre mon témoignage. Proposer de changer d’angle de vue. Voir le monde autrement. De la plume à la scène. Par mes mots, mes écrits, mes spectacles.

Passionnée depuis toujours par l’écriture et le spectacle vivant, c’est tout naturellement que je réalise mon premier rêve d’enfant : écrire un livre.

Mon livre « Handicapée, vous dites ? Handicapable, je réponds ! » marque le début d’une aventure artistique qui ne fait que se prolonger depuis, avec une pièce de théâtre, une conférence gesticulée, un deuxième livre en cours de gestation et encore des idées plein la tête !

Éducation populaire, spectacle vivant, écriture engagée.

Voici ce qui me fait vibrer.

*Je suis née en 355ppm. C’est un indicateur qui évalue l’impact de l’activité humaine sur le climat. Il indique la concentration de CO2 dans l’atmosphère sur une année. En 1991, il est de 355 ppm (parties par millions). En 2022, nous étions à 417ppm. Les scientifiques nous informent que pour éviter une déstabilisation climatique, nous devrions rester en dessous des 350ppm… Chiffre que nous avons dépassé depuis 1988 et qui augmente de plus en plus vite. Il est donc plus qu’urgent d’agir ! Pour plus d’information à ce sujet, voir www.borninppm.com